ne désespérons pas
Le désespéré. 1943-45. 45x54cm
...
Courbet aime se mettre en scène dans ses tableaux.
Ses autoportraits ont une note romantique car ils semblent exprimer les tourments de l'âme dont on sait qu'il souffrait parfois.
Mais on peut aussi considérer son autoportrait comme un exercice de style de type "réaliste",
consistant à observer avec acuité les expressions du visage pour les restituer au plus près. Cela rappelle les typologies propres à la peinture classique de Charles Le Brun, par exemple :
Enfin, l'autoportrait...
... est un sous-genre du portrait. On en trouve beaucoup tout au long de l'histoire de l'art, avant et après Courbet, jusqu'à aujourd'hui.